L'impasse Brachet

Il existe plusieurs photos d'un banquet républicain qui a eu lieu impasse Brachet le 14 juillet 1906. Les numéros impairs de la Cité Brachet possèdent des jardins accolés aux maisons à l’arrière, les numéros pairs ont vu leur terrain réduit au début du XXe siècle, par l’aménagement de la rue de Montagny qui longe les lignes de chemin de fer. Ce modèle de cité jardin est peu fréquent dans l’habitat ouvrier lyonnais.

Dans le quartier, on trouve encore quelques « impasses » ou passages qui portent parfois le nom de l'ancien propriétaire du terrain où elles ont été créées. Elles attestent d'une période d'augmentation de la population ouvrière dans un quartier encore campagnard, où le souci était plus de construire que de prévoir les dessertes :
     - impasse Brachet
     - impasse Caton (donnant sur la route de Vienne)
     - impasse Martin (longeant la place Lebret, plaque disparue)
     - impasse Patay (donnant sur la rue Audibert et Lavirotte))
     - impasse du Presbytère, aujourd'hui rue du Presbytère (elle débouche sur la rue de Montagny avec un tracé en manivelle).

En longeant la rue du Presbytère, on trouve un petit jardin public qui donne accès à la salle Clara-Anna, ainsi dénommée en mémoire de Clara Mocqot et de sa fille Anna, tragiquement décédées le 9 février 2019, dans l'incendie criminel de leur habitation, 125 route de Vienne.

La rue Charpentier, passage plus que rue, a gardé son charme campagnard et traverse un îlot de petites maisons avec leurs jardins, de plus en plus enserrées par les immeubles avoisinants. Nom attesté dès 1928.